Le ministre de commerce et de l'industrie a répondu ce mardi 17 mai 2022 au Palais de la Démocratie, à une question orale avec débats. Elle est relative à La flambée des prix des produits de premières nécessités dans les marchés de la capitale et des provinces. C'est le 1er vice-président du CNT, MAHAMAT SALEH MAKKI qui a dirigé les travaux.
Très préoccupé par la flambée des prix des produits de premières nécessités, le conseiller national HASSANE SALINE HIZANE a adressé une question orale avec débats au ministre du commerce et de l'industrie. Les questions du conseiller national tournent autour de, ce que compte faire le ministre pour maîtriser ce phénomène, du rapport qu'il entretient avec les organisations des défenses des droits de consommateurs, de l'existence d'une structure de contrôle, son rôle et des différents instruments juridiques portant unité de mesure.
Il a été appuyé par ses collègues qui ont tous décrié cette situation. Ils ont axé leurs interventions sur les mécanismes que préconisent le ministère pour rappeler à l'ordre les commerçants qui ne respectent pas les prix fixés, ce que fait la brigade de contrôle économique et la stratégie pour renverser la tendance actuelle. Ils demandent au ministre de trouver des réponses solides et définitives à cette situation qui à trop durée, d'appliquer les textes, de faire des descentes dans les marchés et d'imposer l'affichage des prix.
Pour le ministre du commerce et de l'industrie, la problématique de la flambée des prix des denrées alimentaires sur nos marchés préoccupe le gouvernement, c'est pourquoi des rencontres ont réuni les acteurs concernés par la cherté de vie pour trouver des réponses appropriées. Il rappelle que ce phénomène est mondial et le cas du Tchad n'est donc pas un cas isolé qui déroge à la loi du marché.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement a édité un ensemble des textes juridiques visant à réglementer le commerce, à protéger les consommateurs et en même temps garantir le bien-être social de la population et des actions de sensibilisation des opérateurs économiques et des consommateurs sur la question de cherté de vie. Le ministre indique que les associations de défense des droits de consommateurs sont impliquées et consultées dans les actions à mener et même dans la prise des certaines décisions concernant les consommateurs. Le département de commerce dispose d'une structure de contrôle à savoir la brigade mixte de contrôle qui intervient en cas de dysfonctionnement. Le ministre de commerce et de l'industrie a conclu son intervention en misant sur l'exonération des produits de premières nécessités et l'opérationnalisation des organes chargés de la normalisation.
Baye Ngardiguina/ Danhrée Hormo Florisse
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