Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement a répondu à une question d'interpellation ce 09 février 2022 au Palais de la Démocratie. La séance plénière a été dirigée par Dr Haroun Kabadi, Président du Conseil National de Transition.

Très préoccupé par la vétusté du réseau routier, le conseiller national, Dr Jacques Laouhingamaye a adressé une question au ministre des infrastructures et du désenclavement pour avoir des éclaircissements. Les préoccupations du conseiller tournent autour des axes réels du gouvernement en matière de la politique de désenclavement du territoire, des projets et programmes de construction des infrastructures, des critères de choix de route à bitumer et les solutions préconisées.

Il sera appuyé par ses collègues qui déplorent tous, la vétusté du réseau des infrastructures routières bitumées qui desservent les grands centres urbains du pays et l'état des routes nationales. D'autres ont axé leurs interventions sur le retard dans l'exécution des travaux, l'arrêt de projets avant leur terme et la surcharge des gros porteurs qui dégradent les réseaux routiers. Ils suggèrent au ministre de mettre sur pied des mécanismes d'entretien des routes bitumées, faire de suivi de projets en cours et de désenclaver la ville de N'Djamena et les chefs-lieux.

Pour un pays enclavé comme le Tchad, le développement du réseau routier constitue un impératif, a laissé entendre le ministre des infrastructures et du désenclavement. Le ministre de poursuivre qu'au regard de l'immensité du pays et les moyens limités, le pays a fait appel aux partenaires pour développer le réseau routier en vue de créer de richesse et améliorer les conditions de vie de la population. L'objectif étant de relier tous les chefs-lieux, des études ont été menées et des démarches sont entreprises. Il y a des projets qui sont en cours de réalisation et ceux qui sont aux arrêts reprendront bientôt, a indiqué le ministre. Des projets d'aménagement et d'entretien routier sont aussi au programme, rassure le ministre.

Baye Ngardiguina