Le Comité d’Organisation des Activités Féminines (COAF) du CNT a organisé une causerie-débat au sein de l’hémicycle, en prélude à la Journée Internationale de la Femme, le 5 mars 2024. L'événement était divisé en deux thèmes : "Le Rôle et la Place de la Femme dans la Phase II de Transition", dirigé par Dr Lambatim Nadjilengar Hélène, et "Défis de la Participation de la Femme aux Échéances Électorales", présidé par Dr Jacques Laouhingamaye Dingaomaibé.

La conférence-débat a débuté après les mots de bienvenue de la présidente du COAF/CNT, Ronel Gladys. La 8ème vice-présidente du CNT, Poloumbodjé Clémentine, représentant le Président du Conseil National de Transition a ouvert les travaux de la deuxième journée marquant la 34ème édition de la semaine nationale de la femme tchadienne. Elle a commencé par rappeler l'historique de la journée internationale des droits de la femme, soulignant les problèmes d'inégalité et de cohésion sociale. Après une pause pour une photo de famille, les conférences-débats ont repris dans la grande salle de l'hémicycle.

Le premier thème, portant sur « le rôle et la place de la femme dans la phase II de transition » a été présenté par Dr Lambatim Nadjilengar Hélène. Dans sa présentation, Dr Hélène a d'abord soulevé la question de savoir pourquoi le rôle et la place de la femme dans la phase II de transition sont importants. Selon elle, il s'agit d'une question de jouissance et de droits fondamentaux pour les femmes. Ces droits sont accordés à chaque individu, y compris la femme. Elle a aussi souligné l'importance de l'objectivité et de la motivation pour les femmes dans leurs entreprises.

Abordant le 2^ème thème portant sur les « défis de la participation de la femme aux échéances électorales », Dr Jacques Laouhingamaye Dingaomaibé a fait la lumière sur les obstacles tels que l'analphabétisme et le manque de confiance en soi.

Les intervenants ont encouragé les femmes à prendre conscience de leurs droits et devoirs qui sont égaux à ceux des hommes. Ils les incitent à se former et à s'engager davantage en politique. Il a été souligné que les femmes devraient surmonter les barrières mentales qui constituent un obstacle pour elle et de soigner leurs images en acquérant des connaissances politiques.

Enfin, des propositions ont été avancées pour encourager les femmes à s'engager activement en politique, en adoptant des stratégies pour atteindre leurs objectifs et graver les échelons. Les conférenciers ont exprimé leur gratitude envers le comité d’organisation et ont conclu sur une note festive avec un cocktail.

Samira Abdoulaye Rabeh